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Vidda témoigne sur sa reconversion

Vidda, 55 ans, s’est reconverti dans l’aérien. Il est aujourd’hui agent d’escale chez City Services.

Vidda rêvait au départ d’avions. Pilote de ligne, peut-être steward, mais, pour finir, il choisit l’informatique et part aux États-Unis se former. Il revient en France en 2000 et trouve un travail en support informatique chez un sous-traitant où il restera six ans, avant d’ouvrir sa propre boutique de réparation en informatique et électronique. Son activité tiendra quelques années, puis Vidda entre chez un prestataire en marketing en tant que commercial de terrain dans le domaine du service.

Les années passent et Vidda souhaite davantage de stabilité. Il se souvient de ses envies d’adolescent et se met à chercher une formation dans l’aérien, accessible financièrement et reconnue par la profession. Il prend contact avec l’association Jeremy qui est implantée sur la plateforme aéroportuaire de Roissy et forme à une dizaine de métiers opérationnels. Vidda s’est déjà renseigné auprès d’agents d’escale lors de ses différents voyages. L’aspect relationnel du poste, avec le passager en son cœur, le séduit. On est en 2024 et il a 55 ans : « Si un métier vous attire, il faut tenter sa chance, mais y aller à fond, au risque de ne pas y arriver. »

Assurer le service aux passagers

Vidda passe un premier entretien avec Jeremy qui assurera la partie théorique de sa formation, à condition qu’il soit retenu par l’entreprise partenaire qui embauche, City Services. C’est le cas. « J’avais les prérequis : parler anglais, un casier judiciaire vierge, nécessaire pour circuler en zone réservée. À côté de cela, l’important pour les recruteurs était la motivation. Le métier d’agent d’escale peut être intense : l’avion ne vous attend pas ! Aucun retard n’est admis. Il faut donc être réactif, en plus d’être à l’écoute des passagers et de sa hiérarchie. »

La mission de l’agent d’escale est d’assurer le service aux passagers lors des opérations d’enregistrement, d’embarquement, de correspondance et d’arrivée. Durant deux mois, Vidda va acquérir une culture aéroportuaire, apprendre les techniques et outils de la relation client, les techniques professionnelles du secteur, les codes inhérents aux différentes cultures composant la clientèle internationale… Il réussit aussi les certifications sûreté DGAC, IATA Marchandises dangereuses, logiciel Altéa. Puis, il entame le stage terrain de trois semaines où il est placé en binôme avec un agent de City Services pour assister les compagnies aériennes clientes. Vidda est placé sur des vols européens et internationaux. « J’appréhendais la mise en pratique, mais elle m’a confirmé dans mon choix de réorientation. »

En tant que passager, il ne se rendait pas compte de la complexité du secteur aéroportuaire avec ses contraintes horaires, consignes et procédures de sécurité. « Je peux marcher jusqu’à 7 km par jour. Certaines journées sont plus sportives que d’autres avec beaucoup de vols qui partent et arrivent, notamment le matin, opérés par différentes compagnies. Il faut savoir s’adapter, car même si nos tâches se répètent, les compagnies ont leurs propres codes que nous devons respecter. De la même manière, les passagers réagissent différemment selon leurs nationalités ou individualités. »

Un travail relationnel

Très consciencieux, Vidda est soucieux de ne pas commettre d’erreurs. « Il nous appartient, par exemple, de contrôler si la personne qui embarque a besoin d’un visa selon la durée de son séjour, qui dépend du pays de destination, et donc d’éviter une potentielle reconduite à la frontière qui sera pénalisante pour la compagnie et donc pour nous. À l’enregistrement des bagages, il faut faire attention à leur mettre un tag et le bon… Le risque est qu’ils soient déclarés comme perdus ou partent sur un mauvais vol. Nous avons une responsabilité. »

Vidda finissait sa période d’essai d’un mois pour enchaîner un premier CDD de 6 mois. « Le relationnel est fondamental dans notre métier. Même si notre planning est chargé, je prends toujours le temps de rassurer le passager stressé, inquiet… Une phrase amicale suffit la plupart du temps et j’apprécie le sourire que l’on m’offre en retour. »

L'ASSOCIATION JEREMY

Fondée il y a 25 ans, l’Association JEREMY offre des formations financées et rémunérées dans divers métiers aéroportuaires, facilitant ainsi l’insertion professionnelle. Elle s’engage à accompagner ses stagiaires vers la réussite professionnelle en trouvant un emploi dès la fin de leur formation.

Amarillys BOUNGNASIRI, responsable du sourcing à l’Association JEREMY: “Mon rôle est d’évaluer les profils des candidats, de les recruter et les accompagner afin de leur assurer une formation complète pour intégrer le secteur aéroportuaire.” 

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Ce portrait est extrait du magazine Aviation et Pilote, premier mensuel indépendant français d’information sur l’aviation générale, qui traite également de l’aviation commerciale et de l’aviation d’affaires à travers ses rubriques: 12 numéros par an + 1 hors-série dédié aux formations et métiers de l’aérien. Aviation et Pilote est aussi organisateur du Salon des formations et métiers aéronautiques.

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